FDN est désormais membre du RIPE NCC \o/

27 septembre 2019

FDN a été accueillie au printemps 2019 comme membre du RIPE. Le RIPE NCC (Réseaux IP Européens – Network Coordination Centre) est l’organisme qui assure la coordination technique et administrative nécessaire au développement d’Internet à l’échelle européenne. En particulier, il gère l’attribution des IP et plages IP en Europe.

Le 5 juillet 2019, FDN a ainsi pu bénéficier en tant que nouveau LIR (Local Internet Registry), d’un /22 supplémentaire (soit 1024 adresses IPv4) – chose appréciable en ces temps de pénurie pour les adresses IPv4.

Et ce qui est sans doute encore plus intéressant, c’est que FDN pourra désormais prendre part aux decisions du RIPE. Nous pourrons, le cas échéant, jouer le rôle de garde-fou, par exemple dans le cas où des questions fondamentales comme la neutralité du net, la liberté d’expression, le respect de l’intimité numérique ou d’autres droits numériques fondamentaux se retrouveraient en jeu.

L’épisode AG de la saison 27 de FDN est sorti !

20 mai 2019

Le lien Bittorent.

La vidéo en direct.

Merci à tous ceux et toutes celles qui ont nous ont aidé·e·s à organiser, à filmer, à mettre les vidéos en ligne… ou ont tout simplement été présent·e·s, et contribué ainsi à ce que ce moment soit sympa et convivial comme toujours \o/

Nouvel outil de suivi des tickets pour notre équipe Suivi-adsl

19 mai 2019

Nous avons mis en place Request Tracker pour assurer le suivi des demandes de nos adhérent·e·s.

Pour nous contacter, c’est bien plus simple :

  • services (a) fdn.fr — Questions sur la mise en place de services (ADSL, Web, mail, DNS…) ou sur des nouveaux projets.
  • support (a) fdn.fr — Pour tout problème de connexion sur un service existant : ligne ADSL en rade, VPN qui ne connecte plus…

FDN soutient la douzième édition du Battlemesh

09 mai 2019

Le Battlemesh, ou « Wireless Battle of the Mesh », est un événement annuel autour des réseaux mesh.

Le but de cet événement est de rassembler des personnes de tous horizons qui s’intéressent aux réseaux communautaires, en particulier aux réseaux maillés sans fil (« wireless mesh networks »), aux infrastructures de fibre optique et aux FAI associatifs, ainsi qu’à la manière de créer et entretenir des communautés dynamiques qui prennent en main leurs réseaux de communications électroniques.

La volonté de l’événement est de proposer 7 jours de présentations expertes, d’ateliers pratiques, de sessions pour travailler collaborativement sur des projets, et bien sûr proposer un espace qui favorise les discussions entre les participant·e·s ! Que vous soyez un·e expert·e des réseaux mesh, actif·ve dans un FAI associatif, ou juste curieux·se d’en savoir plus sur les réseaux communautaires, venez rendre visite à la communauté mondiale pour échanger sur ces sujets !

Cette année, le Battlemesh a lieu du 8 au 14 juillet 2019 à Saint-Denis, près de Paris : le thème de cette édition est « Building Community Networks for Fun and Non-Profit ».

Comme tous les ans, le Battlemesh est gratuit et ouvert à tou·te·s grâce au soutien généreux de sponsors. Par ailleurs, l’équipe d’organisation s’efforce de diminuer autant que possible le coût de la participation en proposant un hébergement bon marché aux participant·e·s.

Plus d’informations sont disponibles sur la page de l’événement, sur Mastodon ou sur Twitter.

FDN soutient l’événement « Battlemesh », d’une part pour les efforts de cette communauté en vue d’améliorer les réseaux maillés sans fil et de favoriser le développement de réseaux communautaires, mais aussi pour sa contribution aux libertés numériques, à la reprise en main des technologies de communications électroniques, et à une société ouverte et respectueuse des droits humains.

Citoyen·ne·s de l’Internet, mobilisons-nous

06 mars 2019

FDN a toujours lutté en faveur d’un  Internet où chacun·e puisse communiquer, s’exprimer et s’organiser librement.

1) En décembre, FDN a signé avec La Quadrature du Net et une soixantaine d’autres associations une lettre ouverte écrite au Président de la République Emmanuel Macron pour lui demander de renoncer à son projet de règlement européen de censure terroriste.

Si ce texte est voté en l’état, les hébergeurs seront soumis à des obligations extrêmement strictes, de retirer en moins d’une heure tout contenu signalé comme terroriste par les autorités. Il faudra donc se tenir prêt 24h/24 et 7j/7… ce qui est impossible pour de nombreux  hébergeurs amateurs ou associatifs. Pire, ce règlement prévoit d’imposer la mise en place de mesures proactives, comme des filtres automatiques.

Pour une analyse détaillée du texte, voir par exemple la page dédiée sur le site de La Quadrature du Net.

En tant qu’hébergeur de sites, FDN sera impactée. Nous ne pourrons évidemment pas être en mesure d’assurer la présence de personnes H24 pour dépublier les contenus en 1h ! Et quant à mettre en place un filtrage automatisé des fichiers déposés en ligne… Les principes défendus par ce texte (censure a priori, regard sur les contenus) vont à l’encontre des principes éthiques de notre association.

Ce projet législatif menace d’autre part directement l’existence d’associations extrêmement précieuses pour l’écosystème de l’Internet que nous défendons, à commencer par celles faisant partie du collectif des CHATONS, puisqu’elles fournissent avant tout des services d’hébergement.

Nous serons enfin également toutes et tous fortement impacté·e·s en tant que personnes individuelles, puisque cela risque de changer drastiquement notre rapport avec l’Internet tel que nous le vivons au quotidien.

Le 21 mars aura lieu au Parlement européen le premier vote sur ce règlement. Nous avons donc moins d’un mois pour demander aux députés en charge du texte de le refuser.

Un site a été dédié à cette campagne avec, en particulier, un outil pour contacter les députés (par téléphone, mail ou Twitter).

Vous pouvez utiliser cet outil pour appeler les députés et leur demander de voter contre ce texte. Bon nombre de députés n’ont pas forcément conscience de l’impact nocif de ce règlement sur l’écosystème d’Internet. C’est pourquoi votre voix peut avoir un poids conséquent.

Si vous appelez directement les députés, il est possible de faire changer d’avis un bon nombre d’entre eux (il y en a 60 au total).

2) Par ailleurs, le projet de directive sur le droit d’auteur (article en anglais, mais détaillant très bien la situation actuelle, avec des liens vers les différents textes ; voir aussi ici pour un article récent en français) prévoit, lui, une remise en cause totale des règles de responsabilité des hébergeurs, avec également l’obligation de mise en place de filtres automatiques.

Cette page propose des outils très simples pour agir auprès des députés.

N’hésitez pas à partager cet appel autour de vous !

Soutenons la fibre associative : donnons à Illyse !

10 décembre 2018

Le 2 Septembre 2005 était publiée sur linuxfr.org, par un certain Benjamin Bayart, un article titrant « Enfin un FAI ADSL associatif ! »

Non, ce n’était pas la naissance de FDN, qui a eu lieu en 1992, mais c’était l’arrivée de FDN à la forme qu’on lui connait actuellement.

Et le titre était presque vrai.
Comment ça, presque vrai ?
FDN n’est pas un FAI, n’est pas qu’un FAI pour être même encore plus précis.

FDN est une association.
Qui a pour but « la promotion, l’utilisation et le développement des réseaux Internet et Usenet dans le respect de leur éthique (…) », c’est l’article 2 de nos statuts, depuis le départ.
C’est le but statutaire de l’association depuis 1992, enfin, on a rajouté Internet en 1994, auparavant nous ne mentionnions que Usenet.

Un de nos moyens d’action pour la promotion, l’utilisation et le developpement d’Internet, et surtout de nos jours, dans leur respect de l’éthique qui lui est propre, c’est d’être un fournisseur d’accès à Internet.

FDN, si elle n’était pas un FAI, pourrait bien plus difficilement appuyer notre volonté auprès des politiques, des institutionnels, des journalistes.
Car être un FAI c’est montrer l’exemple de ce qu’on souhaite, ça permet de prouver que ce qu’on défend est vivable, possible, ça apporte une chose essentielle dans un combat : la crédibilité.

Mais être un FAI ne tombe pas du ciel.

Il y a la technique derrière, il y a l’interconnexion avec des infrustructures techniques.
Une de ces infrastructures dont nous avons besoin est ce qu’on appelle une porte de collecte.
Il y en a d’autres qui sont accessibles, sont faisables, peuvent l’être,  avec les bons contacts, les bonnes connaissances, et pas tellement pour une question d’argent.

Mais pour la porte de collecte, c’est différent.
C’est différent : si elle nous est inaccessible c’est parce que, de par sa taille, elle est nécessairement contrôlée par des géants.

Une porte de collecte, pour se faire une idée, c’est l’équipement qui va recevoir et envoyer, de tout le territoire, les données des abonné⋅e⋅s d’un FAI pour les transférer au dit FAI.
Si vous êtes un peu familier·ère du fonctionnement de l’ADSL et en simplifiant pas tant que ça, une porte de collecte, pour cette technologie, c’est un équipement qui va faire office de switch, à l’échelle d’un territoire, de tous les DSLAM qui y sont éparpillés.
Autant vous dire que l’accès à cette porte, ce n’est pas un service que peut mettre en place, vendre ou acheter la première entreprise venue, alors ne parlons même pas d’une asso.

On parle du point de contact entre le réseau en fils de cuivre qui maille tout un coin de cette planète et le petit bout de réseau que se fabrique un FAI pour être un petit morceau de l’Internet.

Que les choses soient claires, en France, la situation est catastrophique.
Pour l’ADSL, malgré bientôt 20 ans d’exploitation de cette technologie, sur un réseau qui présente de (fort vagues) obligations d’accès à la concurrence, il est quasi impossible d’obtenir le bon contact qui est capable de nous vendre ça dans des conditions réalistes.

Alors ne parlons pas de la fibre.

Pour FDN, le miracle d’avoir pu obtenir un contrat de collecte est ce qui a relancé l’association et ses combats.
La perte de ce contrat aurait pu être un sérieux coup dur, même fatal.
Au jeu des fusions et rachats, Cegetel est devenu Neuf, puis SFR.
Et SFR nous a foutu·e·s à la porte. Préavis de 3 mois. Faut dire qu’on a été plutôt une asso active contre la loi Hadœpi, et que notre fournisseur de collecte était une entreprise du groupe Universal. Quasi l’entreprise qui a tenu la plume pour rédiger cette loi.
Nous avons pu trouver une autre porte de collecte, un autre miracle.

Bref.
La porte de collecte, c’est le ticket d’entrée vers le statut de FAI. Sans elle, on ne reçoit pas les données de nos abonné⋅e⋅s.
Et c’est le Saint Graal par bien des aspects, surtout pour sa difficulté à l’obtenir.
Pas tellement pour une question d’argent, pas que pour une question d’argent précisément.
C’est simplement que quand on est un Schtroumpf, il est difficile de causer avec les grands.

Pourtant.

Aujourd’hui, fin 2018, une asso, pas FDN, est sur le point d’obtenir le ticket d’or vers la porte de collecte.
Porte de collecte fibre.

Cette asso c’est Illyse. Elle fait partie de la fédération FDN.
Parlons deux minutes de la Fédération, même si tu connais déjà.
Parmi d’autres moyens d’action, (pour la promotion, l’utilisation et le développement d’Internet, et surtout dans le respect de son éthique, vous avez compris à force) on a aidé d’autres assos à se créer, d’autres personnes à se rassembler entre elles pour faire elles-mêmes leur bout d’internet propre.

Globalement on a bien réussi.
Car les associations ne sont pas devenues nos antennes locales avec un FDN centré au milieu et des assos aux bouts, copies réduites de FDN et dirigées par cette dernière.
Les assos sont toutes différentes : des grosses, des petites, des très avancées techniquement, d’autres beaucoup moins ; et tout ce beau monde s’entraide.
FDN n’est même plus la plus grosse du lot, dépassée en adhésions par les Toulousain⋅e⋅s de Tetaneutral.

Et donc parmi tout ça il y a Illyse, Internet Libre à Lyon et St-Etienne.
Et Illyse pourrait devenir le premier FAI de notre bande à accéder à une porte de collecte d’un réseau fibré.
Les bons contacts, la bonne persévérance, la bonne chance également, un peu, et beaucoup d’efforts de bénévoles, surtout.

Presque le plus dur est fait : trouver un commercial qui fonctionne à peu près, ça relève du miracle. Illyse l’a fait.
Chapeau bas !

Maintenant il faut réussir à parler la langue des commerciaux.
Cette langue est très simple. Des chiffres et le symbole €.

Facile.

Facile parce qu’aujourd’hui, nous allons toutes et tous nous mobiliser pour qu’Illyse réalise ce truc un peu dingue, aussi dingue que de pouvoir titrer en 2005 « Enfin un FAI ADSL Associatif ».

Aujourd’hui, Illyse peut obtenir cette porte de collecte pour 5520 €.
Le dimanche où nous vous écrivons ces lignes, il reste encore 28 jours pour le faire et près de la moitié de la somme est déjà récoltée.

Pour être au mieux avec cette opération, Illyse a besoin de 4114 € supplémentaires, pour obtenir des ressources administratives, les adresses IP, via un statut de LIR qu’ils pourront avoir avec cette somme.

Après cela, Illyse sera en mesure de proposer des accès fibre optique, neutres, associatifs, pour environ 35€/mois, c’est-à-dire dans les mêmes conditions tarifaires que les gros crades habituels.
L’hygiène d’un internet neutre en plus.

Rappelons le but statutaire de FDN.
Si on le simplifie, c’est :

  • la promotion
  • l’utilisation
  • le developpement d’Internet,

et ce dans le respect de l’éthique qui lui est propre.

Pour que tout ce qui a trait à Internet se fasse dans le respect de son éthique, FDN défend Internet auprès de la société et des personnes la dirigeant en leur causant, c’est un de nos premiers moyens d’action.
En étant un FAI, nous utilisons notre second moyen d’action, l’utilisation d’Internet.
En aidant à faire émerger d’autres assos, nous remplissons avec succès sa promotion.

Et nous aiderons également à son developpement.
Avec la langue des commerciaux, l’argent.

À l’heure où ces lignes sont écrites, un virement de 500 € partira sous peu.
Une somme du même ordre partira également pas très longtemps après les douze coups de minuit qui nous feront passer en 2019.

500 €, c’est l’ordre de grandeur de ce qu’on a pu filer à la quadrature ou aux RMLL dans le passé.

C’est environ 1€, un peu moins, par adhérent⋅e de FDN qui partira pour aider Illyse, retenez cette somme.
Parce qu’aujourd’hui vous avez l’occasion d’aider l’histoire des FAI associatifs à s’écrire.
Vous pouvez donner soit par le biais de Hello Asso, ou en contactant directement Illyse.
Sur leur page d’appel aux dons  ou sur Mastodon, ou sur Twitter.

Oui, c’est la période où tout le monde demande des sous, pour des causes toutes plus nobles les unes que les autres.
Et l’argent est quelque chose de dur à obtenir.
Mais retenez bien : aujourd’hui, suite à une décision prise par le bureau de FDN, chaque adhérent⋅e⋅ a contribué par sa cotisation à hauteur de moins d’1€.
Si chacun·e donne une somme, même modeste, alors la dernière marche sera franchie. Et l’histoire écrite.

Toute aide est la bienvenue, même modeste. Même au prix d’un café.
Car nous comptons sur vous, en plus de contribuer, sans demander de contribuer au-delà de vos moyens, pour faire passer l’information, pour la faire circuler, pour expliquer pourquoi ce projet est d’une importance stratégique.

À l’heure ou Internet est de plus en plus visé, à l’heure ou nous avons de plus en plus besoin d’un Internet qui ne soit pas muselé, nous pouvons contribuer à sa défense en ouvrant les brèches de l’associatif sur la fibre optique.

Nous ne devons pas passer à côté de cette occasion unique de défendre Internet comme un bien commun.

FDN se joint à 43 autres associations pour signer une lettre ouverte demandant à Emmanuel Macron de renoncer à son projet de censure anti-terroriste

05 décembre 2018

FDN se joint à 43 associations de défense des libertés, professionnels, hébergeurs et FAI associatifs pour signer une lettre ouverte rédigée à l’initiative de La Quadrature du Net, afin de demander à Emmanuel Macron de renoncer à son projet de règlement européen de censure sécuritaire, dont il est le principal promoteur.

Les gouvernements européens se réuniront le jeudi 6 décembre 2018 pour décider de leur position sur ce texte. Ce règlement instrumentalise la crainte terroriste pour censurer tout Internet, mais ne servira à rien d’autre qu’à renforcer Google et Facebook et à remettre en cause la confidentialité de nos communications.

Vous pourrez retrouver la liste des signataires sur le site de La Quadrature du Net.

La lettre ouverte en PDF ou ci-dessous.

Monsieur le Président,

Au nom de la lutte contre la radicalisation terroriste en ligne, vous défendez un projet de règlement européen imposant de nouvelles obligations à l’ensemble des acteurs de l’Internet : hébergeurs de site, de blog et de vidéo, forum et réseaux sociaux, sites de presse, fournisseurs de mail et de messagerie, etc.

Alors que la Commission européenne et votre gouvernement ne démontrent de façon étayée ni l’efficacité ni la nécessité de ces obligations pour lutter contre le terrorisme, vous souhaitez imposer aux acteurs d’Internet d’agir sur des contenus dont la dangerosité n’aura été évaluée par aucun juge et ce dans des délais extrêmement courts.

Ces obligations sont porteuses de graves dangers pour l’ensemble de l’écosystème numérique européen. En effet, les moyens économiques, humains et techniques requis pour exécuter les obligations envisagées sont tout simplement hors de portée de la quasi-totalité des acteurs : très peu sont ceux qui seront en mesure de répondre 24h/24h, 7j/7 et en moins d’une heure aux demandes de retrait de contenu provenant de n’importe quelle autorité d’un État membre de l’Union. De la même manière, les mesures de surveillance et de censure automatisées que les autorités nationales pourraient imposer en vertu du texte seront totalement impraticables.

Ainsi, pour se plier à ces nouvelles contraintes, les acteurs économiques de petites et moyennes tailles ne pourront que sous-traiter l’exécution des demandes de retrait et la censure automatisée aux quelques grandes entreprises qui, en raison de leur puissance financière, seront capables de les prendre en charge, Google et Facebook en tête, cette sous-traitance étant porteuse d’une dépendance économique et technique gravement préjudiciable à l’économie numérique européenne.

Quant aux acteurs associatifs et collaboratifs à buts non lucratifs, ils n’auront d’autres choix que de cesser leurs activités.

Ce règlement appauvrira donc radicalement la diversité numérique européenne et soumettra ce qu’il en reste à une poignée d’entreprises qui sont déjà en situation de quasi-monopole et dont il faudrait au contraire remettre en cause l’hégémonie.

Enfin, ce règlement conduirait à une surveillance généralisée de nos échanges en ligne et une censure privée et automatisée de l’information, parfaitement contraires au projet humaniste que vous entendez porter au niveau européen.

Nous, acteurs de cet écosystème et défenseurs des libertés fondamentales, vous demandons de renoncer à ce projet.